musée des Beaux-Arts de Rouen

En 1873, la ville possède plus de 600 oeuvres qui sont exposées à l'Hôtel de ville. En 1878, il est cité comme le musée le plus complet de France après Paris. Un nouveau bâtiment est nécessaire. C'est l'architecte Louis Sauvageot qui le réalisa de 1880 à 1888. Le musée abrite l'une des plus prestigieuses collections publiques de France qui réunit peintures, sculptures, dessins et objets d'art de toutes écoles, du XVe siècle à nos jours.

Dans le hall d'accueil, en face de la billetterie notre regard est tout de suite attiré par le jardin des sculptures. C'est un petit espace abrité par une verrière avec de belles sculptures et de grands tableaux exposés. Il donne accès aux deux espaces d'exposition temporaire.

Emmanuel Hannaux (1855-1904), Orphée charmant la sirène (1903), marbre / Joseph Désiré Court (1797-1865), Le Martyre de Sainte Agnès, huile sur toile.

Jules Alexandre Grün (1868-1938), Un Vendredi au salon des artistes français (1901) / monument à la mémoire de Théodore Géricault

A l'étage, la visite commence par la peinture italienne et flamande du XVe-XVIIe siècle. On traverse petites salles en enfilade ou des salles assez vaste.

Pietro Vanucci dit LE PERUGIN (1448-1523) L'adoration des mages, Le Baptême du Christ, La résurrection du Christ (1496-1499), huile sur bois

Quentin Metsys (1466-1530), Saint Jérôme dans sa cellule, huile sur bois.

Bruxelles vers 1590, La Reine Zénobie condamnant Meonius, laine et soie.

Rouen, XVIe siècle, maquette de l'église Saint-Maclou de Rouen.

Maertens de Vos (1532-1603), David et Abigaël

Jan Claesz (1570-1618), Portrait d'une dame âgée de 67 ans (1603), huile sur panneau

Pieter Aersten (1507-1575), L'Adoration des bergers (1555), huile sur panneau.

Pieter van Mol (1599-1650), La Générosité de Scipion l'Africain.

Peinture néerlandaise du XVIIème siècle

Jan Wynants (1632-1684), vue d'un château dans un parc (1667)

Gillis van Tillborch (1625-1678), Banquet villageois.

Abraham Bloemart (1564-1651), Allégorie du génie Bacchus.

Toutes les salles ont des portes sur lesquelles figure leur numéro et le sens de la visite. Ce qui est très utile pour se repérer avec le plan du musée. On se dirige vers le 2ème étage.

Peinture italienne du XVIIème siècle

Francesco Cozza (1605-1682), Le Massacre des innocents

Le Caravage (1571-1610), Le Christ à la colonne (1606-1607).

Une salle éclairée par une verrière est consacrée à Rubens et Véronèse.

Rubens (1577-1640), L'Adoration des bergers (1615).

Véronèse (1528-1588), Christ arrêtant la peste à la prière de la Vierge, de saint Jean-Baptiste, de Saint Roch et de saint Sébastien (1565).

Peinture française du XVIIème siècle

Claude Vignon (1593-1670), David vainqueur de Goliath (1640).

Nicolas Colombel (1644-1717), Le Christ et la femme adultère (1682).

Encore une belle salle éclairée par une verrière, consacrée à des grands retables.

Jean de Saint-Igny (1598-1650), L'Adoration des mages (1636).

Peinture française du XIXème siècle

Jean-Jacques Pradier (1790-1852), Bacchante couchée (1819).

Elisabeth Vigée le Brun (1755-1842), Giuseppina Grassini dans le rôle de Zaïre (1804).

Deux salles sont consacrées à l'artiste rouennais Théodore Géricault (1791-1824).

Géricault, Cheval arabe gris blanc (1812).

Antoine Etex (1808-1888), buste de Géricault (1819).

Mary Louise Fairchild MacMonnies Low (1858-1946), Roses et lys (1897).

Désiré François Laugée (1823-1896), La Récolte des fleurs de pavot (1882).

Charles Chaplin (1825-1891), Partie de loto (1865).

Rosa Bonheur (1822-1899), Cheval blanc dans un pré (vers 1850).

Etienne Bouhot (1780-1862), Vue du cloître de l'église Saint-Paul à Paris (1824).

Joseph Michel-Ange Pollet (1814-1871), Eloa, soeur des anges (1862).

Arthur-Jacques Le Duc (1848-1918), Centaure et bacchante (1879).

Charles Louis Mozin (1806-1862), Le Port de Rouen en 1855.

Charles Marie Bouton (1781-1853), Chapelle du calvaire dans l'église Saint-Roch (1817).

Guillaume Frédéric Ronmy (1786-1854), Henri IV faisant entrer des vivres dans Paris assiégé (1818).

Hortense Haudebourt-Lescot (1784-1845), La Confirmation par un évêque grec dans la basilique Sainte-Agnès-hors-les-murs (1814).

François Edouard Picot (1786-1868), Henri de France, duc de Bordeaux chez la duchesse d'Angoulême au château de Villeneuve-Etang (1826).

Hippolyte Bellangé (1800-1866), Le retour de la ville (1848).

Torello Ancillotti (1843-1899), Le port de Rouen, 1878.

On redescend au premier étage, où la peinture française du XIXème siècle continue.

Albert Fourié (1854-1937), La Mort de Madame Bovary (1883).

August Hagborg (1852-1921), Portrait d'une élégante (1896).

Louise Catherine Breslau (1856-1927), Louise avec sa mère (1885).

Un peu avant la fin de la visite, on entre dans la très grande salle du Jubé qui offre de grands tableaux et des sculptures.

Charles Angrand (1854-1926), Vue intérieure du musée de Rouen en 1880.

Eugène Delacroix (1798-1863), La Justice de Trajan (1840).

Georges-Antoine Rochegrosse (1859-1938), Andromaque (1883).

J'ai passé deux heures à découvrir les collections. Je n'ai pas pris tout mon temps, car je voulais aussi visiter l'exposition temporaire sur le collectionneur d'art François Depeaux (à voir ici).